À propos du « Reumert de l’Année » (le prix des arts scéniques danois) se référer à l’article daté du 21 mai 2007 Dancing on the Front Porch of Heaven. Trois prix ont été attribués cette année au Ballet royal du Danemark: le prix du spectacle de l’année, le prix du danseur de l’année et le prix d’un jeune talent. Les commentaires du jury (traduit du danois):
Le prix du spectacle de l’année: Silk & Knife
Silk & Knife avait toute la magie dont on pouvait rêver. On riait et on pleurait. De la scène émanaient vie et mort, amour et rupture.
Les danseurs effleuraient la scène avec une tendresse envoûtante, ou explosaient en tableaux baroques où la poussière fusait des perruques saupoudrées. Il y avait une rare générosité dans ce spectacle dont la chorégraphie sublime se répandait dans tous les accrocs du théâtre jusqu’à atteindre l’essence même de la danse. Un hommage au théâtre en tant que lieu où la vie peut être montrée dans sa beauté pure, sans artifices, dans son côté comique, dans ses épreuves.
Le prix a été remis au maître-de-ballet Frank Andersen.

Silk & Knife (Undergardens): Eliza Mulholland

Silk & Knife (Undergardens): Hilary Guswiler

Silk & Knife (Undergardens): Emilie Schack
Ces trois dernières photographies proviennent d’Undergardens, le prélude à Silk & Knife, une installation de Karine Guizzo faite spécifiquement pour le site du Théâtre royal de Copenhague.

Silk & Knife (Petite Mort): Femke Mølbach Slot, Sebastian Michanek

Silk & Knife (Petite Mort): Femke Mølbach Slot, Sebastian Michanek

Christina Michanek, Iain Rowe

Silk & Knife (Petite Mort): Amy Watson, Sebastian Kloborg

Silk & Knife (Petite Mort): Amy Watson, Jean-Lucien Massot

Silk & Knife (Sechs Tanze): Kizzy Howard, Morten Eggert

Silk & Knife (Bella Figura): Kizzy Howard, Morten Eggert

Silk & Knife (Bella Figura): Alexander Stæger, Giorgia Minnella

Silk & Knife (Bella Figura): Louise Midjord
Le prix du danseur de l’année: Gudrun Bojesen
Le Premier Danseur Gudrun Bojesen est un atout majeur dans sa génération comme elle l’a montré cet automne dans la nouvelle composition chorégraphique de « Silk & Knife » de Jiri Kyllian, où, dans un pas de deux rigoureux et affiné, Gudrun Bojesen se glissait, comme pour en épouser la forme, avec le corps et autour du corps de son partenaire et âme soeur, Thomas Lund, et dansait comme si l’existence elle-même était en jeu.
Un rôle créé à l’apogée d’une carrière où Gudrun Bojesen, d’un rôle à l’autre, montre son extraordinaire envergure artistique: l’esprit Bournonville est entièrement intact, comme on le voit dans La Sylphide, mais Gudrun Bojesen est aussi capable de rendre des personnages aussi différents l’un de l’autre que la reine Caroline Mathilde et l’élève dans « La Leçon ».

Gudrun Bojesen, Thomas Lund dans Silk & Knife

Gudrun Bojesen, Thomas Lund dans Silk & Knife
Le prix d’un jeune talent: Alexander Stæger
Le jeune Alexander Staeger, formé à l’école du Ballet royal du Danemark, nommé danseur en 2002, a déjà une grande assurance technique et une aisance toute naturelle sur scène.
De plus Alexander a une personnalité attachante, séduisante et intéressante, qu’il danse contemporain ou qu’il danse Bournonville. Une démonstration en est donnée particulièrement avec le personnage de Gurn, dans la Sylphide, qu’Alexander a rendu avec une tonalité psychologique nuancée et un style plein d’assurance.

Alexander Stæger photographié lors d’une répétition

Alexander Stæger photographié lors d’une répétition

Alexander Stæger dans le rôle de Gurn dans la Sylphide